Considerations concernant les langues utilisées dans la réalisation des transactions commerciales dans les colonies génoises des bouches du Danube au milieu du xive siècle
Autor: Vasile Mărculeţ
Du point de vue ethnique, au milieu du XIVe siècle, les centres commerciaux génois des bouches du Danube étaient fréquentés par des navigateurs et des commerçants de tout bassin pont–méditerranéen, étant, à vraie, cosmopolites. Les documentes du temps confirment l’habitat ou la présence ici des commerçants italiens, premièrement Génois, Vénitiens, Pisans, puis Catalans et Provençaux, Grecques de Byzance ou de Trébizonde, des Roumains, mais aussi des ethniques des territoires trouvés sous la juridiction de la Horde d’Or (Mongoles, Tatars, Arméniens, Georgiens), et, y compris, l’utilisation de plusieurs langues dans la réalisation des transactions commerciales. Pour effectuer les transactions commerciales déroulées dans les centres génoises des bouches du Danube, au milieu du XIVe siècle on utilisait plusieurs langues parlées en diverses régions du bassin pontique: l’italienne, la grecque, la coumane et la roumaine. Les actes notariales Génoises dont nous disposons sont rédigés sans exception, dans la langue latine, mais la présence pour leur rédaction de quelques traducteurs de cette langue dans les langues grecque, coumane et roumaine font aussi plausible l’hypothèse selon laquelle pour les parleurs de ces langues on aurait réalisé des copies dans ces langues.