Les posibilitées d’exploration de l’histoire de la verrerie á four de Beliu dans le district Bihor (aujourd’hui Arad)
Autor: Alice Tamas
Dans cette étude sont présentées quelques méthodes analitiques et comparatives de recherche de l’histoire et de l’évolution stilistique des pièces en verre pendant quelques siècles, dès le XVIII-ème siècle jusqu’à nos jours. On a renouvellé la gamme des assortiments produits à Beliu suivant les recherches dans les collections privées, dans les archives, dans les collections des musées, des photographies, des bibliographies et aussi par le questionnaire de différentes personnes dans les villages proches du four de Beliu. Peut être à l’avenir, les découverts archéologiques faciliteront la reconstitution approximative des âges, de la datation des premières fours en Transylvanie, spécialement dans le district Bihor, depuis celle de Murano à Venice au Moyen Âge. Le four qui appartient à L’Évêché Romain-Catholique d’Oradea s’est situé parmi les plus doués fours de Transylvanie du XVIII-ème siècle. En même temps on a suivi l’infiltration des technologies et des styles, dans quelques cas avec un retard très grand, environ cent ans, l’infiltrations effectuées par l’intermédiaire des ouvriers italiens et de Bohême. Pendant cette période, on va utiliser parallèlment plusieurs technologies, par exemple celle nommée “ la soufle à la libre en pipe de la verre incandescente” (fig. 1, 2); un autre procédé a été la compression en moule (fig. 3, 10, 11). La décoloration de la verre comune pour obtenir le cristal a une évolution parallèle avec celle de la coloration (fig. 3), de la solidification de la peinture (fig. 5, 12, 13, 14) et de la verre, en utilisant aussi divers procédés de traitement au chaud et au froid (fig. 10). La gravure et le polissage de la verre sont appliqués sur des pièces avec des murs minces (fig. 8), pendant la même période quand dans l’Europe ce procédé se pratiquait sur des pièces ayant des murs gros, par exemple le cristal gravé de Bohême. Petit à petit, le four perd son utilité et au XIX-ème siècle il ne correspond plus au standard. Grâce à l’association du four de Beliu avec un Société Unie de Verre Hongroise, à la fin du XIX-ème siècle, on va procéder à la modernisation de la technologie du four transfomé en fabrique. Le résultat a été la naissance d’une nouvelle période de prospérité jusqu’à la IV-ème décennie du XX-ème siècle (fig. 7, 15, 17, 18) Les vitraux néoclassiques de la Basilique Romain Catholique exécutés par Kratzman Ede en 1873 suivant les projets de Francisco Storno, ceux du Palais Grec-Catholique, et tout les vitraux en style Sécession de beaucoup palais publiques et particulières d’Oradea ont été exécutés en verre colorée fabriquée à Beliu.
Les objets gardés dans les collections particulières et des musées démontrent les préférences, les goûts, le sens esthétique, tenant compte de l’évolution politique, sociale et économique de la population de cette zone géographique, le long du XVIII-ème siècle et du XX-ème siècle. Le style Art Déco européen conquiert cette technologie entre les deux guerres mondiales quand la fabrique a été la propriété de la famille Dvaracek pendant la première partie du XX-ème siècle, après le style Sécession.
Le phénomène proletcultiste fleurit depuis la seconde guerre mondiale quand la fabrique devient la propriété de l’État.
Les perturbations politiques, économiques de 1981 transforment la fabrique de verre en fabrique des pièces en polyester.