La situation de l’enseignement du Pays de Zarand dans la période 1918-1923. L’activité du Conseil Dirigent de la Transsylvanie
Autor: Ştefan Viorel Papp
Le thème que j’ai choisi pour l’article est moins présent dans la sphère de l’intérêt des historiens. Le domaine d’enseignement est ni spectaculaire, ni mystérieux, ni héroïque.
Mais l’enseignement est définitivement un secteur très important de la vie sociale. Surtout l’enseignement primaire, qui est l’objet de cette oeuvre, a une influence déterminante sur la développement des enfants, est la principale modalité par laquelle ils s’adapte à la société et par lequel ils apprennent les principales valeurs spirituelles qui caractérise une certaine communauté. De la modalité dans laquelle il fonctionne ne dépend pas seulement le futur d’un enfant mais le developpment général d’une communauté entière. La recherche dans ce domaine peut relever de dates intéressantes concernant les mentalités dans cette période, la situation économique du zone, le degré d’organisation de cette communauté ou concernant le niveau de civilisation attendu.
Le destin de l’enseignement a été très lié avec le destin de l’église. Particuliermenet l’enseignement roumain primaire de la Transylvanie a survécu grâce aux efforts de l’église orthodoxe ou greco-catholique pour le protéger. La plus importante bataille a été soutenue pour garder la langue roumaine comme langue d’enseignement dans les écoles confessionnelles. Cet article regarde seulement les écoles confessionnelles orthodoxes, majoritaires dans le Pays du Zarand (Tara Zarandului).
Après 1918 dans l’enseignement primaire roumain de la Transylvanie il y a des changements majeurs. L’état el l’église redéfinissent leur position concernant le problème de l’enseignement comparatif à la période antérieure.
Dans cette période l’enseignement roumain primaire a eu lieu aussi bien dans les écoles d’état que dans les écoles confessionnelles orthodoxes, mais parce que les comités paroissiales trouvaient peu de fonds pour l’entretien des écoles et les salaires des instituteurs, les mécontentements des chantres sont devenus plus fréquentes ils ont commencé a migrer vers les écoles d’état ou vers d’autres occupations plus productives.
Si jusque á 1918, l’église orthodoxe a été la seule authorité qui contrôlait et soutenait le domaine d’enseignement primaire de langue roumaine, et qui soutenait les luttes difficiles contre l’état Hongrois pour garder la langue roumaine dans les écoles et pour l’aide financière, après l’Union, l’église reçoit de l’aide de la part de l’état Roumaine. Mais l’authorité de l’église faiblit et jusque á 1923 elle laisse presque entièrement le domaine d’enseignement dans la responsabilité de l’état. Pour Zarand, le facteur qui a contribué décisivement, á mon avis, au déclin de l’autorité de l’église et à la suppression des écoles confessionnelles orthodoxes a été la pauvreté des habitants qui ont préféré á laisser á la charge de l’état de financer les écoles.