Camarades ou frères de la forêt ? La societé estonienne dans l’epoque staliniste (1940-1953)
Autor: Silviu Miloiu
Limitée à l’analyse de deux phénomenes opposées de l’histoire estonienne après 1940- la fondation et l’activité de l’élite du pouvoir et de l’élite de la résistance- on souligne que l’entiere historiographie sovietique et même les ouvrages nationalistes russes qui popularisent l’idée que l’Estonie et les autres pays baltiques se sont ralliées à l’Union Sovietique, par un processus d’autodetermination politique, est une historiographie falsificateure. Cette historiographie poursuit de legitimer une occupation illégitime, une incorporation dirigée contre la volonté du corp politique estonien et un système social oposé à la volonté de la societé estonienne.
Le mouvement de la résistance estonienne n’a pas gagné seulement la classe sociale bourgeoise mais aussi la composition sociale la plus présente dans son activité, la paysannerie.
La résistance a été soutenue par la majorité des citoyens estoniens. Contre la résistance on a utilisé des moyens de force, armées, la majorité des combatants n’etant d’origine ethnique estonienne. D’autre part, dans la période staliniste, la majorité d’élite et les plus importants chefs du Parti Communiste Estonien n’ont été des citoyens de l’Estonie mais des russes ou des estoniens russes importés de l’Union Sovietique.
Graduellement, après la morte de Stalin, en profitant de la politique de relâchement promouvue par Hrusciov, les estoniens ont commencé de participer aux activités du Parti Communiste. Succesivement aussi, le régime a trouvé des voies de compromis avec la societé. Mais ce mariage de compromis realisé n’a pas été depourvu de la séduction du divorce, initiée par les radicales bolcheviques russes ou par des ethniques estoniens.